Le Bestophe / 1999

Après 3 créations applaudies, Xavier Gossuin jette un regard par dessus son épaule pour proposer le best of de 8 ans de travail

La nostalgie n’est pas un vain sentiment de tristesse, elle est un doux regard porté sur le passé pour mieux envisager l’avenir.
Depuis sa création en 1991, le centre Danses & Cie est heureux d’accueillir et de voir se développer en son sein toute une pléiade d’artistes: des danseurs en herbe aux professeurs, des amateurs aux professionnels, tous des passionnés qui apportent, chacun à son niveau, sa pierre à l’édifice.

Le spectacle de fin d’année, c’est ça: l’aboutissement des efforts et des talents de chacun, dépassant même le seul apport de la danse.

Car il y a aussi tous ces artistes plastiques qui conçoivent et réalisent les décors, les couturières qui créent les costumes, les éclairagistes qui habillent la scène de lumière, les ingénieurs du son qui mêlent leurs compétences à celles des compositeurs pour le décor sonore, enfin toutes ces personnes qui travaillent en coulisse pour la bonne organisation des événements et dont le talent, qui n’est pas des moindres, est de simplifier la vie de tous sans perdre une once de bonne humeur .

Et puis il y a aussi le talent des parents: un art souvent oublié, et pourtant bien zélé, de mettre tout en oeuvre pour que ces instants restent un jalon important dans l’épanouissement de leurs petits rats.

Bref, Danses & Cie a huit ans et se permet ce petit regard nostalgique avec le «BESTOPHE» (n’y voyez qu’un titre volontairement humoristique et pas une monumentale erreur de franglais). Un condensé dansé des trois créations précédentes et qui permet aux plus anciens élèves de donner la mesure de leur talent dans des rôles qu’ils n’envisageaient pas il y a six ans et qui montrent leur évolution.

Pour les nouveaux, c’est l’occasion d’apporter un sang neuf et de revisiter les chorégraphies avec une personnalité différente.

Ces trois spectacles n’auront donc, par la grâce de leurs interprètes, aucun goût de déjà vu.

Notre souhait est que chacun, public et danseurs, y prenne son plaisir.

Xavier Gossuin

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